
— Comme je vous comprends ! fit Martine de Saint-Olme avec un soupir, après avoir écoute Gontran de Flamins vanter les charmes de la vie à la campagne.
— Martine n'est pas encore habituée à notre vie trépidante, expliqua Mrne Saint-Olme qui déplorait les goûts trop paisibles de sa fille. Elle a vécu jusqu'ici en Touraine; mais nous comptons bien faire d'elle une parfaite Parisienne.
Depuis quelques mois, résignée, la jeune fille subissait le despotisme de ses parents qui jusque-là, s'étaient déchargés sur une grand-mère du soin de l'élever.
Les Saint-Olme aimaient la vie joyeuse: leur entrain était connu de tous. Et on feignait d'ignorer leurs difficultés financières. Ce soir-là. les Frécart donnaient une réception en l'honneur de leur cousin.
Riche propriétaire du Médoc, il se savait laid et s'était résigné à vivre solitaire dans cette campagne qu'il aimait. Une jeune fille partageait ses goûts. Il n'allait pas tarder à s'apercevoir qu'il en était follement épris. Les Saint-Olme seraient ravis : il était si riche !
Mais Martine ? Arriverait-il a s'en faire aimer ?
Bonne lecture

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