Tome 1 LA DEBUTANTE 096

Maximilien Fortescue, cinquième comte de Wydcliffe, rangea avec satisfaction dans son gousset la superbe montre en or qui symbolisait sa légendaire ponctualité. Il venait de consacrer à l’inventaire de son nouveau domaine, Casterleigh, les deux heures prévues à cet effet. Le moment était donc venu de s’acquitter d’une visite de courtoisie chez le pasteur ; visite qui durerait trente minutes, pas une de plus. Fort de cette résolution, le comte se rendit au presbytère dont il trouva la porte entrouverte. Il s’aventura dans le vestibule, gagna le seuil du salon – et s’immobilisa, captivé. Une personne du beau sexe proposait ingénument à son admiration la courbe ronde et pleine de sa croupe. Comme elle était agenouillée sur le canapé et penchée par-dessus le dossier, en quête sans doute de quelque objet, le fin tissu de sa robe épousait avec une indiscrète précision le modelé d’un postérieur mutin qui, assurément, était celui d’une très jeune femme. La bienséance, à laquelle Maximilien était d’ordinaire si attaché, eût exigé qu’il signalât sa présence. Mais étrangement, il n’en fit rien et attendit, comme hypnotisé, que l’inconnue l’aperçoive enfin. Nullement troublée, elle sourit, fixant sur lui son regard vert.
- Bonjour, dit-elle d’un ton enjoué. Je m’appelle Charlotte.
Tome 2 - LORD LUCIFER 079

Prudence s’approcha de la fenêtre. D’énormes nuages galopaient dans le ciel orageux comme une armée de cavaliers lancés à la poursuite d’un ennemi en déroute. C’était une nuit de tempête, une de ces nuits d’apocalypse où les élèments se déchaînent. Soudain, un éclair zébra les ténèbres, illuminant le coche arrêté devant l’abbaye. Un coche armorié, tiré par quatre chevaux à la robe d’ébène. Puis la portière s’ouvrit et un homme apparut. Drapé dans une cape sombre, il ressemblait à quelque émissaire du diable. Ses sourcils très noirs, plantés net, soulignaient comme un trait l’architecture hiératique du visage, le nez droit, la mâchoire aux contours accusés, les prunelles si foncées qu’un éclat bleuté y luisait. « Il est beau et inquiétant comme seule peut l’être une créature du Malin, songea Prudence, fascinée. Il en a le charme sulfureux, la vénéneuse séduction ». A cette pensée, un petit frisson d’excitation la parcourut. Douée d’un joli talent de plumes, la jeune fille se plaisait à inventer des histoires échevelées où de blondes ingénues s’éprenaient de héros ténébreux. Mais, cette fois, elle se trouvait face à un héros de chair et de sang, ô combien plus envoûtant…
Tome 4 - LE LIBERTIN AMOUREUX 202

Angleterre 1820. C'est le cri horrifié d'une chambrière qui, au lendemain d'une soirée trop arrosée, réveille en sursaut le vicomte de Raleigh, en visite chez un ami. Médusé, Raleigh découvre alors qu'il n'est pas seul dans le lit : la belle-sœur de son hôte est étendue à son côté - et ne semble pas comprendre davantage que lui comment ils en sont arrivés là !
EPUB + PDF http://3hvubx.1fi...
Angleterre, 1815
Adossé à ses oreillers, le marquis de Wroth regardait sa geôlière s'affairer dans la chambre. Avec ses traits délicats, son teint lilial et ses yeux myosotis, elle évoquait un ange. Drôle d'ange en vérité, qui, la veille, avait fait irruption chez lui pistolet au poing en l'accusant d'avoir abandonné sa sœur enceinte ! Un coup de feu était parti et il avait repris conscience dans ce lit inconnu, le torse ceint d'un bandage... Perplexe, il observa de nouveau la jeune femme. Sans doute s'agissait-il d'une petite voleuse des rues, prête à tout pour de l'argent, même à tirer sur un homme désarmé.
Cependant, il ne se trouvait pas dans un taudis infâme, bien au contraire. La pièce où on le séquestrait était vaste et haute de plafond. Deux grandes fenêtres, des rideaux en damas... Le soleil du matin entrait à flots et faisait chatoyer les dorures des lambris. Il y avait peu de meubles, mais tous de style Louis XV et d'excellente facture. En outre, les fresques ornant les murs, des scènes de chasse, lui donnaient une étrange impression de déjà vu...
Ou diable pouvait-il bien être ?
Lien :http://www.4share..._tent.html
[i]Trs bonne lecture !!!

Maximilien Fortescue, cinquième comte de Wydcliffe, rangea avec satisfaction dans son gousset la superbe montre en or qui symbolisait sa légendaire ponctualité. Il venait de consacrer à l’inventaire de son nouveau domaine, Casterleigh, les deux heures prévues à cet effet. Le moment était donc venu de s’acquitter d’une visite de courtoisie chez le pasteur ; visite qui durerait trente minutes, pas une de plus. Fort de cette résolution, le comte se rendit au presbytère dont il trouva la porte entrouverte. Il s’aventura dans le vestibule, gagna le seuil du salon – et s’immobilisa, captivé. Une personne du beau sexe proposait ingénument à son admiration la courbe ronde et pleine de sa croupe. Comme elle était agenouillée sur le canapé et penchée par-dessus le dossier, en quête sans doute de quelque objet, le fin tissu de sa robe épousait avec une indiscrète précision le modelé d’un postérieur mutin qui, assurément, était celui d’une très jeune femme. La bienséance, à laquelle Maximilien était d’ordinaire si attaché, eût exigé qu’il signalât sa présence. Mais étrangement, il n’en fit rien et attendit, comme hypnotisé, que l’inconnue l’aperçoive enfin. Nullement troublée, elle sourit, fixant sur lui son regard vert.
- Bonjour, dit-elle d’un ton enjoué. Je m’appelle Charlotte.
Tome 2 - LORD LUCIFER 079

Prudence s’approcha de la fenêtre. D’énormes nuages galopaient dans le ciel orageux comme une armée de cavaliers lancés à la poursuite d’un ennemi en déroute. C’était une nuit de tempête, une de ces nuits d’apocalypse où les élèments se déchaînent. Soudain, un éclair zébra les ténèbres, illuminant le coche arrêté devant l’abbaye. Un coche armorié, tiré par quatre chevaux à la robe d’ébène. Puis la portière s’ouvrit et un homme apparut. Drapé dans une cape sombre, il ressemblait à quelque émissaire du diable. Ses sourcils très noirs, plantés net, soulignaient comme un trait l’architecture hiératique du visage, le nez droit, la mâchoire aux contours accusés, les prunelles si foncées qu’un éclat bleuté y luisait. « Il est beau et inquiétant comme seule peut l’être une créature du Malin, songea Prudence, fascinée. Il en a le charme sulfureux, la vénéneuse séduction ». A cette pensée, un petit frisson d’excitation la parcourut. Douée d’un joli talent de plumes, la jeune fille se plaisait à inventer des histoires échevelées où de blondes ingénues s’éprenaient de héros ténébreux. Mais, cette fois, elle se trouvait face à un héros de chair et de sang, ô combien plus envoûtant…
Tome 4 - LE LIBERTIN AMOUREUX 202

Angleterre 1820. C'est le cri horrifié d'une chambrière qui, au lendemain d'une soirée trop arrosée, réveille en sursaut le vicomte de Raleigh, en visite chez un ami. Médusé, Raleigh découvre alors qu'il n'est pas seul dans le lit : la belle-sœur de son hôte est étendue à son côté - et ne semble pas comprendre davantage que lui comment ils en sont arrivés là !
EPUB + PDF http://3hvubx.1fi...
tome 4 Le château des tentations de Deborah Simmons

Angleterre, 1815
Adossé à ses oreillers, le marquis de Wroth regardait sa geôlière s'affairer dans la chambre. Avec ses traits délicats, son teint lilial et ses yeux myosotis, elle évoquait un ange. Drôle d'ange en vérité, qui, la veille, avait fait irruption chez lui pistolet au poing en l'accusant d'avoir abandonné sa sœur enceinte ! Un coup de feu était parti et il avait repris conscience dans ce lit inconnu, le torse ceint d'un bandage... Perplexe, il observa de nouveau la jeune femme. Sans doute s'agissait-il d'une petite voleuse des rues, prête à tout pour de l'argent, même à tirer sur un homme désarmé.
Cependant, il ne se trouvait pas dans un taudis infâme, bien au contraire. La pièce où on le séquestrait était vaste et haute de plafond. Deux grandes fenêtres, des rideaux en damas... Le soleil du matin entrait à flots et faisait chatoyer les dorures des lambris. Il y avait peu de meubles, mais tous de style Louis XV et d'excellente facture. En outre, les fresques ornant les murs, des scènes de chasse, lui donnaient une étrange impression de déjà vu...
Ou diable pouvait-il bien être ?
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[i]Trs bonne lecture !!!

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