Elle croyait être la seule à savoir.
Le vent de la mer agitait les longs cheveux noirs de Maria, mais elle ne remarqua rien. Car la jeune fille n’avait d’yeux que pour la maison solitaire, presque perdue dans ce lieu sauvage. C’était donc ce nid d’amour qui avait abrité depuis quinze années la passion secrète de son père et d’Isabelle, sa maîtresse. Jamais plus ces amants discrets ne viendraient ici… La pluie crépitait sur le toit, la porte était close. Pourtant, Maria avait l’impression d’être attendue. L’était-elle ?
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